quarta-feira, 14 de maio de 2008

Cartas de Napoleão Bonaparte


1807, Septembre, 8, Rambouillet
Nº13132

A l'Infant Jean, Régent du Portugal

Monsieur mon Frère et Cousin, j'ai regardé la Paix du Continent, sur lequelle je reçois avec plaisir les félicitations de Votre Altesse Royale, comme un acheminement à la Paix maritime. Toutes les mesures que j'ai prises tendent à la rétablir; elles sont adoptées par chaque puissance que a, comme le Portugal, un intérêt direct à la faire respecter par l'Angleterre son indépendance et ses droits. Aucune demi-mesure n'aurait ni le même succès ni le même caractère d'attachement à la cause commune; et Votre Altesse Royale est amenée par ces événements à choisir entre le Continent et les insulaires. Qu'elle s'attache étroitement à l'intérêt général, et je garantis dans sa personne, dans sa famille, la conservation de sa puissance. Mais si, contre mes espérances, Votre Altesse Royale mettait sa confiance dans mes ennemis, je n'aurai plus qu'à regretter une détermination qui la détacherait de / moi et qui renverait aux chanches des événements la décision de ses plus importants intérêts.

Napoléon

Fonte: Correspondance de Napoléon Ier, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; págs. 22-23


1807, Setembro, 8, Rambouillet
Nº13132

Ao Infante João, regente de Portugal


Senhor meu irmão e primo, vi a Paz do Continente, sobre a qual recebo as felicitações de Vossa Alteza Real, como um caminho para a Paz marítima. Todas as medidas que tomei tendem a restabelecê-la; elas são adoptadas por cada potência que tem, como Portugal, um interesse directo em fazê-la respeitar pela Inglaterra, a sua independência e os seus direitos. Nenhuma meia-medida, poderia ter nem o mesmo sucesso nem o mesmo carácter de compromisso com a causa comum; e Vossa Alteza Real é levada por estes acontecimentos a escolher entre o Continente e os Insulares. Que ela se ligue ao interesse geral, e garanto quanto á sua pessoa, e á sua família, a conservação da sua potência. Mas se, contra as minhas esperanças, Vossa Alteza Real entregasse a sua confiança aos meus inimigos, eu teria que lamentar uma tomada de posição que a afastaria de mim e que conduziria a mudanças dos acontecimentos afectando os seus mais importantes interesses.

Napoleão

Fonte: Correspondance de Napoléon Ier, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; págs. 22-23



1807, Septembre, 25, Fontainebleau
Nº13181

Au Général Duroc, maréchal du Palais Fontainebleau, 25 Septembre 1807


Vous enverrez chercher demain M. Izquierdo. Vous conférerez avec Lui de l'argent que me doit le roi d'Espagne, des affaires du Portugal et de l'Étrurie. La lettre du ministre du trésor vous verrez ce que M. Izquierdo dit à cette occasion, et si je puis compter sur la rentrée exacte de l'emprunt de Hollande dans mes coffres. Quant au royaume de Portugal, je ne fais pas de difficultés de donner au roi d'Espagne une suzeraineté sur le Portugal, et même d'en distraire une partie pour la reine d'Etrurie et pour le prince de la Paix. Quant aux affaires d'Étrurie, vous lui ferez connaître qu'il est bien difficile qu'une branche de la Maison d'Espagne continue à être établie au milieu de l'Italie; que cela m'offre de grandes difficultés, aujourd'hui que toute l'Italie m'appartient, sous le rapport des affaires religieuses, des moines, du commerce de Livourne, et à raison de
l'incapacité absolue où l'on se trouve dans ce pays pour gouverner; faire une transaction avec l'Espagne pour que les intérêts de la monarchie soient à couvert, et, de concert avec l'Espagne, ôter cette difformité de la presqu'île d'Italie; mais que je ne veux rien faire là-dessus que l'Espagne ne soit contente; et que je désirerais qu'il m'offrît
quelque project là-dessus.

Napoléon

Fonte : Correspondence de Napoléon I er, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; Págs. 55-56

1807, Septembre, 25, Fontainebleau
Nº13181

Para o General Duroc, marechal du Palais Fontainebleau, 25 Setembro 1807

O Senhor mandará buscar amanhã o senhor Izquierdo. Conferenciará com ele acerca do dinheiro que o Rei de Espanha me deve, dos assuntos de Portugal e da Etrúria. A carta do ministro do Tesouro fornecer-vos-á as informações sobre o que me deve a Espanha, e verá o que o Sr. Izquierdo dirá e se posso contar com a entrada directa do empréstimo da Holanda nos meus cofres. Quanto ao Reino de Portugal, não teria dificuldades em dar ao rei de Espanha uma soberania sobre Portugal, e até de lhe tirar uma parte para a rainha de Etrúria e para o príncipe da paz. Quanto aos assuntos da Etrúria, dar-lhes-eis a conhecer que é difícil que um ramo da Casa de Espanha se estabeleça no centro de Itália; que tal me apresente dificuldades, hoje que toda a Itália me pertence, devido aos assuntos religiosos, aos monges, ao Comércio de Livourne e por causa da incapacidade absoluta deste país em se governar; estabelecer uma transacção com a Espanha para que os interesses da monarquia sejamacautelados e, em concertação com a Espanha, tirar esta deformidade da península de Itália ; mas que não quero fazer nada que possa por em causa o contentamento da Espanha e que desejaria que ele me oferecesse uma solução sobre o assunto.

Napoleão

Fonte : Correspondence de Napoléon I er, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; Págs. 55-56



1807, Octobre, 17, Fontainebleau

nº13267

Au général Junot, commandant le corps d'observation de la Gironde

Je reçois votre lettre du 10. Mon intention est que vous correspondiez tous les jours avec le ministre et quelque fois avec moi. Je donne ordre que deux adjudants commandants vous soient envoyés, et que des régiments provisoires, formés de détachements des corps qui composent votre armée, se mettent en marche pour vous renforcer. De nouveaux détachements se mettront en marche après, de manière à main/tenir votre armée dans son complet actuel. Des ordres sont partis également pour également pour que les corps qui forment votre 3e division envoient tout ce qu'ils ont de disponible. Les régiments suisses envoient leurs 3e bataillons, ce qui augmentera votre armée de deux bataillons. J'ai ordonné que deux nouvelles compagnies d'artillerie vous fussent envoyées. Un général de brigade se rend à l'armée de la Gironde pour commander l'artillerie. Une escouade d'ouvries est partie pour se rendre à votre armée, ainsi que plusieurs généraux de brigade se rend à l'armée de la Gironde pour commander l’artillerie. Une escouade d’ouvriers est partie pour se rendre à votre armée, ainsi que plusieurs généraux de brigade. Je ne suis point d’opinion de former à six compagnies les bataillons de votre 2e division. Je vois que le plus fort bataillon est à 1,000 hommes; c’est-à-dire à 150 hommes par compagnie; les fatigues de la route les réduiront à 100 hommes; ce n’est pas trop. Vous êtes le maître d’ordonner que les compagnies de grenadiers soient complétées également à ce nombre. Vous les ferez compléter par des grenadiers postiches. Un 2e corps d’observation sera, au 1erdécembre, réuni à Bayonne, et sera fort de 30,000 hommes, dont 5,000 de cavalerie. Dans toutes les chances vous serez appuyé. Faites-moi faire la description de toutes les provinces par où vous passez, des routes, de la nature du terrain; envoyez-moi des croquis. Chargez des officiers du génie de ce travail, qu’il est important d’avoir. Que je puisse voir la distance des villages, la nature du pays, les ressources qu’il présente. Et ne quittez pas votre armée, d’abord parce qu’un général ne doit jamais la quitter; ensuite parce qu’il n’est grand que dans son armée, et qu’il est petit dans les cours. Quelque invitation que l’on vous fasse, marchez avec une de vos divisions. J’apprends, au moment même, que le Portugal a déclaré la guerre à l’Angleterre et renvoyé l’ambassadeur anglais: cela ne me satisfait pas; continuez votre marche; j’ai lieu de croire que c’est entendu avec l’Angleterre pour donner le temps aux troupes anglaises de venir de Copenhague. Il faut que vous soyez à Lisbonne au 1er décembre , comme ami ou comme ennemi. Maintenez-vous dans la meilleureharmonie avec le prince de la Paix. Adressez-vous à mon ambassadeur pour toutes les affaires que vous aurez à discuter avec la cour.

Napoléon

Fonte : Correspondence de Napoléon I er, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; Págs. 55-56

1807, Outubro, 17, Fontainebleau

nº13267

Ao general Junot (resumo)

Carta onde Napoleão dá conta das ordens a respeito da partida das tropas a partir de Bayonne. Pede- lhe que lhe descreva em pormenor todas as províncias por onde passa, as estradas, a natureza do terreno e que lhe envie desenhos. Pretende saber as distâncias entre as aldeias, características dos sítios, os recursos disponíveis. Recomenda a Junot de nunca abandonar o seu exército, em primeiro lugar, porque um general nunca o deve fazer, em segundo lugar, porque um general só é grande junto dos seus homens e será pequeno no recreio. Pede-lhe ainda para não aceitar convites que o desviem da marcha. Diz ter sabido que Portugal declarou guerra a Inglaterra e mandou embora o embaixador inglês mas que isso ainda não o satisfaz, devendo ele seguir com a sua marcha. Acredita que se trata de uma manobra para dar tempo às tropas inglesas em vir de Copenhaga. Acrescenta que é impreterível que Junot esteja em Lisboa no primeiro de Janeiro, como amigo ou inimigo. Pede ainda que se mantenha em harmonia com o Príncipe da Paz.

Napoleão

Fonte : Correspondence de Napoléon I er, Tome XVI
Paris, Imprimerie Impériale, 1864; Págs. 55-56


1807, Octobre, 20, Fontainebleau
Nº13274

A M. de Champagny, ministre des relations extérieures


Monsieur de Champagny, je vous renvoie dans le portefeuille la lettre du prince régent. J'y reconnais l'esprit vague et insensé de M. d'Aranjo Toutefois, mon intention est que vous fassiez, le 22, la notification à la légation de Portugal que la guerre est déclarée, et qu'ils aient à quitter Paris sous vingt-quatre heures et mes États sous quinze jours. Mon intention est en même temps que vous écriviez au ministre de la marine de donner l'ordre à tous mes bâtiments de guerre et corsaires de courir sur le pavillon portugais.

Napoléon

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, págs. 123-124

1807, Outubro, 20, Fontainebleau
Nº13274


A M. de Champagny, ministre des relations extérieures

Senhor de Champinhy, envio-lhe numa pasta a carta do príncipe regente. Reconheço nela o espírito vago e insensato do Senhor d'Aranjo. Contudo, a minha intenção é que faça, no dia 22, se notifique a delegação de Portugal da declaração de guerra e de que quero que abandonem Paris em 24 horas e os meus Estados em quinze dias. A minha intenção é, ao mesmo tempo que escreva ao ministro da marinha para que este dê ordem a todos os meus barcos de guerra e corsários que persigam a bandeira portuguesa.

Napoleão

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, págs. 123-124


1807, Novembre, 5, Fontainebleau
Nº13327

Au général Clarke, ministre de la guerre Fontainebleau, 5 novembre 1807

Monsieur le Général Clarke, Répondez au général Junot que j'entends qu'il vous fasse connaître les receveurs qui n'auraient pas payé exactement les ordonnances du trésor. Je considère cela comme un acte très- coupable, et mon intention est d'être rigoureux sur cet objet. Faites-lui connaître qu'à l'avenir, dès que mon armée sera entrée en Portugal, elle doit être nourrie, habillée et soldée sur les contributions qui seront levées dans ce pays; il faut que, dès ce moment-là, je n'aie plus un sou à y envoyer. Je n'entends pas que, sous le prétexte de manque de vivres, sa marche soit retardée d'un jour: cette raison- là n'est bonne que pour des hommes qui ne veulent rien faire; 20,000 hommes vivent partout, même dans le désert.

Napoléon

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, Pág. 165






1807, Novembro, 5, Fontainebleau
Nº13327

Ao général Clarke, Ministro da Guerra

Senhor General Clarke, responda ao general Junot que quero saber quais as colectores de impostos que não entregaram os valores devidos. Considero isto um acto muito grave e é minha intenção ser muito rigoroso a este respeito. Transmita-lhe que de futuro, assim que o meu exército entrar em Portugal, deve ser alimentado, vestido e dar-se-lhe o solo a partir dos impostos sobre as populações. É preciso que a partir da entrada em Portugal, eu não tenho que enviar mais dinheiro. Não compreendo porque é que, sob o pretexto da falta de víveres, a marcha seja atrasada um dia: esta razão só será válida para homens que não querem fazer nada; 20.000 homens sobrevivem em todo o lado, mesmo no deserto.



Napoleão

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, Pág. 165




1807. Novembre,8, Fontainebleau
Nº13340

Au général Junot, commandant le corps d'observation de la Gironde


Le Portugal a fait, en date du 21 octobre, une déclaration par laquelle il ferme ses ports aux Anglais. Je vous ai déjà fait connaître que rien ne devait arrêter votre marche d'un jour, et que vous deviez marcher droit sur Lisbonne. Si le prince régent veut rester en paix avec moi, il peut envoyer un plénipotentiaire à Paris; mais vous devez marcher droit à / Lisbonne, et, arrivé à Lisbonne, mettre garnison sur la flotte et les arsenaux.
Je vous ai envoyé une vingtaine d'officiers de marine qui vous auront joint avant le 20 Novembre. Votre mission sera parfaitement belle si vous pouvez vous emparer de la flotte. Je suppose qu'en conséquence de ma dernière dépêche vous avez accéléré votre marche; elle était beaucoup trop lente, dix jours sont précieux; toutes les troupes anglaises de l'expédition de Copenhague sont rentrées en Angleterre. P.S. J'ai nommé le général Dupont commandant du 2e corps de la Gironde; il sera à Bayonne le 1. Ce corps y sera réuni à la fin de novembre et sera fort de 30,000hommes.Je vous envoie un bavardage du prince de la Paix sur son plan de campagne. Il faut décider ce qu'il veut, mais gagner le Tage et marcher par la rive droite sur Lisbonne. Il ne faut point détacher vos forces sur la rive gauche. Vos forces doivent rester réunies jusqu'à ce que vous soyez arrivé à Lisbonne. Vous mettrez seulement garnison dans les places fortes qu'on vous cédera. Je désirerais que vous y missiez les corps les plus faibles de votre 3e division.
J'apprends dans le moment que l'Autriche a déclaré la guerre à l'Angleterre.

Napoléon

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, págs. 174-175



1807. Novembro,8, Fontainebleau
Nº13340


Ao general Junot, comandante do corpo de observação da Gironde

Portugal fez a 21 de Outubro, uma declaração segundo a qual fecha os seus portos aos ingleses. Já lhe disse que nada poderá parar a marcha de um dia e que deve marchar directamente para Lisboa. Se o príncipe regente quer ficar em paz comigo, ele pode enviar um enviado com plenos poderes a Paris mas deveis marchar directamente para Lisboa e, chegado a Lisboa, meter a guarnição na frota e nos arsenais. Enviei uma vintena de oficiais da marinha que se vos iriam juntar antes do vinte de Novembro. A vossa missão será perfeita se vos conseguirdes apropriar da frota. Suponho que na sequência do meu último despacho acelerou a sua marcha, esta era muito lenta, dez dias são preciosos; todas as tropas inglesas da expedição de Copenhaga regressaram a Inglaterra. P.S. Nomeei o general Dupont comandante do segundo corpo da Gironde; ele estará em Bayonne o dia 16. Este corpo será reunido em fim de Novembro e será reforçado com 30 000 homens.

Envio-lhe um discurso[…]

Napoleão

Fonte: Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864, págs. 174-175

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